languageالعربية

Amemi et Mekki: la Tunisie a besoin de détails sur les terroristes

This browser does not support the video element.

Nizar Amemi, député du Front populaire à l’ARP et Abdellatif Mekki député du mouvement Ennahdha étaient aujourd’hui, lundi 26 décembre 2016 les invités de Boubaker dans Midi Show.


Abdellatif Mekki, a noté que la Constitution ne permet pas d’interdire aux terroristes de retourner au pays ou de leur retirer la nationalité tunisienne. «Il faut appliquer la loi tout simplement  en attendant que les choses dans la région se calment. Le débat doit s’ouvrir sur le fait de comment traiter ce problème.


Le député du mouvement Ennahdha a expliqué que la Tunisie a refusé l’usage d’armes dans la révolution syrienne. Les organismes qui ont incité les jeunes à partir en Syrie et ailleurs doivent être poursuivis, a-t-il ajouté.


Le député Nizar Amemi, a indiqué de son côté qu’il faut commencer par poursuivre la troïka pour le fait d’ouvrir la porte aux terroristes pour partir aux zones de conflits. Maintenant, nous devons assumer une part de cette responsabilité en traitant leurs cas, a-t-il ajouté.


En cas de retour en Tunisie, les terroristes ne vont pas venir via les aéroports. Le retour ne risque de ne pas être pacifique. Il faut donc commencer par appliquer la loi anti terroriste et rester en veille. Pour les 800 terroristes de retour depuis 2015 que font-ils maintenant et où sont ils? Nous constations donc que le problème n’a pas subi de traitement via une stratégie claire. Ces individus entrent et sortent librement jusqu’à ce jour, a fait savoir Nizar Amemi.


Dans un autre contexte, Abdellatif Mekki a expliqué que Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha a évoqué l’exclusion de dirigeants qui ont soutenu des groupes terroristes avant la révolution. En 2011, la porte a été ouverte pour une action civile à Ansar Al Charia, mais il s’est avéré que leur action n’a pas d’objectif pacifique. Actuellement, nous devons coopérer avec toutes les parties pour réunir les informations sur les éléments terroristes.


Abdellatif Mekki a assuré que les liens n’ont pas été rompus avec la Syrie qui peut fournir des informations sur les éléments qui se trouvent là bas. La question est compliquée, mais l’approche ne doit pas être uniquement sécuritaire. Nous devons améliorer le traitement et élargir la vision de la stratégie de lutte contre le terrorisme. Un premier pas a été fait et le reste est à faire en optant pour la prévention.


Le député Nizar Amemi, a estimé que l’échange d’informations avec les syriens et d’autres pays est nécessaire. En plus d’avoir des données précises, le renseignement doit fonctionner sur le plan national. Nizar Amemi a insisté aussi sur le fait de garantir un jugement équitable aux éléments capturés.
 

share